Dans quel monde vivront mes enfants ? Quelle sera ma vie dans 20 ans ?

Changer la terre? Ou se changer soi-même ? Perdre espoir, ou y croire encore ?  Je veux croire au changement, à une prise de conscience massive.

Cela fait quelques mois que je réfléchis à quoi ressemblera mon avenir. J’ai pris conscience des besoins et désirs des différentes générations qui m’entourent. Les vétérans de la guerre demandent sécurité, retraites assurées. Les « baby booms » aspirent au rêve américain : belle voiture, villa individuelle, un travail bien payé et des vacances à l’autre bout du monde. Et puis, il y a ma génération. Celle qui a grandi en écoutant les histoires des grands-parents, et éduquée par les parents. Celle qui un jour, s’est confrontée à une réalité qui sera la sienne pendant de longues décennies.

Le drame de notre siècle: le réchauffement climatique. Là où les deux générations précédentes n’étaient que spectateurs, et « vaguement » au courant d’un changement, ce sont nous, aujourd’hui, qui sommes plongés dans le plus grand enjeu que l’homme ait connu. Changer la terre? Ou se changer soi-même ? Perdre espoir, ou y croire encore ?

J’ai décidé de me changer, et d’y croire. J’ai décidé d’acter dans le monde les valeurs de demain. Je veux croire en ce que l’humain est capable. Je veux croire au changement, à une prise de conscience massive. J’agis de mon mieux chaque jour, pour mon avenir, pour mon prochain chez moi.

En me demandant ce que je pouvais faire pour agir à mon échelle, il m’est venu de me diriger vers le monde de la politique. Ce domaine où l’on choisit, où l’on prend des décisions. Cet univers où l’on a le pouvoir de changer les choses en levant la main. J’ai pu l’expérimenter une première fois durant la création de ma première contestation : ma pétition pour la place de jeu du village. J’ai réalisé le nombre de gens qui se sont rangés à mes côtés. Une centaine de signatures, des jeunes qui ont fait circuler cette feuille, au nom pas d’une place de jeu, mais de la liberté des jeunes. Avec un bout de papier, et une bonne histoire à raconter, j’ai senti le pouvoir que j’avais : le pouvoir de rassembler, de défendre une idée qui m’est chère, et de me faire entendre.

Après cette expérience, je n’ai plus jamais douté de mon ambition de me présenter comme conseillère communale. Je suis certaine que j’y trouverai ma place, et que je ferai de mon mieux pour réaliser les projets qui réuniront toutes les générations : apprendre d’hier, agir aujourd’hui en pensant à demain.

Margaux Bucciol, candidate au Conseil communal.