Une gestion dynamique et saine

« En bon père de famille » …

Ce terme peut paraître vieillot et dépassé. Il n’est certainement plus en adéquation avec notre vision du monde et notre volonté d’égalité femmes/hommes. Il reste pourtant un des principes juridique définissant la façon de gérer des biens confiés. Selon Wikipédia, le « bon père de famille » décrit une attitude « normalement prudente et diligente, attentive, soucieuse des biens et/ou des intérêts qui lui sont confiés comme s’il s’agissait des siens propres. »

C’est avec cette attitude que je souhaite poursuivre mon implication au sein du Conseil communal. Les défis et les choix de la prochaine législature, dans un contexte économique plus qu’incertain, ne seront pas des plus faciles. Nous sommes appelés à gérer non seulement les finances mais également les investissements nécessaires de notre merveilleuse commune, contraints à faire des choix et à prioriser les dépenses. Il s’agira de trouver le juste milieu et le bon équilibre, afin d’assurer les prestations à la population tout en préservant notre taux d’imposition. L’épineuse question de la répartition de la facture sociale avec le Canton influencera certainement notre capacité financière et de gestion.

L’attractivité des taux d’intérêts actuels pourrait nous inciter à nous endetter. Nous devrons alors agir en « bons pères de familles » en pensant à nos enfants et petits-enfants qui devront ensuite assumer ces dettes. Le recours à la dette ne devrait intervenir que pour la réalisation de projets importants pour notre commune mais en aucun cas pour couvrir les dépenses courantes.

Dans ce contexte, il y aura peut-être aussi de nouvelles pistes de gestion et de collaboration ponctuelles avec d’autre commune de notre district à creuser et à développer. Est-ce réellement nécessaire et judicieux que chaque commune fasse l’acquisition de tous les équipements, machines ou véhicules dont elle a besoin pour son fonctionnement ? Certains de ces investissements ne pourraient-ils être faits en commun ?

Le « bon père de famille » sait s’adapter aux différentes situations auxquelles il est confronté. Il a le devoir de ne se comporter en étant ni excessivement prudent, ni complètement négligent.

Paul Schwendimann, Conseiller communal.