Pour une conduite des affaires communales qui se veut libérale
Depuis les nombreuses années où je siège au conseil communal, je constate une tendance qui conduit à l’inflation de l’administration dans les affaires publiques. C’est une conséquence directe de l’augmentation des lois, des règlements, des offices cantonaux, des associations de tout genre…
Chaque jour, le traitement des dossiers devient de plus en plus compliqué. Pour les traiter, les postes de l’administration communale, à l’image de celle du canton d’ailleurs, ne cessent d’augmenter. En même temps, de nombreuses voies de recours s’ouvrent aux citoyens et font durer ainsi toutes les procédures en cours.
Pour faire face à cette réalité les communes sont obligées d’adapter leur personnel en nombre et en compétences et nos impôts pour couvrir ces frais supplémentaires.
D’esprit libéral, je privilégie le bon sens pour la gestion. Je suis en faveur d’une administration souple efficace et opposé à une bureaucratie excessive. Je favorise la réserve et la réflexion lorsque nous avons la tentation d’édicter de nouveaux règlements ou de nouvelles taxes communales.
Pour éviter cela je me fais fort de limiter au maximum tous nouveaux règlements, taxes, ordonnances et lois contraignants, en posant systématiquement les questions : Est-ce bien nécessaire ? Quel règlement ou taxe peut-on retirer en remplacement de la nouvelle proposition ?
Une administration souple et efficace, à l’écoute de la population, parcimonieuse des deniers publics, sans concessions sur les prestations de service à la population, devrait être l’objectif à atteindre. Je m’y engage avec une attention particulière pour servir de contrepoids à un exécutif qui serait tenté d’oublier le bon sens dans la gestion des affaires communales.
Walter Hediger
Conseiller communal
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