Le mois de septembre 2019 est un mois crucial pour le climat. Impossible de passer à côté de l’urgence climatique. Tous les journaux, magazines et réseaux sociaux en parlent.
L’engagement des autorités politiques responsables nécessite d’aborder le sujet de manière sérieuse. Les rendez-vous climatiques au niveau intrenational vont culminer avec la réunion au sein de l’ONU le 23 septembre prochain à New York.
Pendant ce temps que font vos élus communaux? Comment se positionnent-ils sur ce sujet? Selon vous que devraient-ils prendre comme mesures urgentes pour affronter l’enjeu crucial du changement climatique et de ses conséquences dévastatrices pour la planète ?
C’est sur ce sujet que nous souhaiterions prendre votre avis pour ensuite agir en conséquence; en acteurs politiques responsables.
Et si seulement on prenait le taureau par les cornes?
Vers un mode de vie plus sobre en CO2
“Quand on ne se sent plus seul face à un défi gigantesque, on est davantage incité à agir.”
De participant à animateur….
Soutenues notamment par l’OFEV, les Conversations carbone s’adressent à toutes personne souhaitant réduire son empreinte carbone. Une contribution financière de 50 francs au minimum est demandée, alors que le coût total par personne est de 250 francs. Les participants sont invités à devenir des “facilitateurs”, soit des animateurs. Ces personnes suivent une formation pendant un week-end avant de dispenser un cycle entier.
Dans les deux à cinq ans, les participants divisent en moyenne leur émission par deux.
Pour en savoir plus: Aline von müehlenen Spéguel Division Climat/OFEV aline.vonmuehlenen@bafu.admnin.ch
Action pour le climat: La gauche ne devrait pas toujours fustiger les voitures à combustion fossiles et bloquer la circulation comme les jeunes ont fait à Lausanne plusieurs fois. Ils seront contents quand tout le monde circulera avec des voitures électriques. Il n’y aura pas assez de courant pour tous, produit en Suisse. Mais cela ne fait rien. On importera du courant de Pologne fabriqué avec des usines tournant au charbon brun qui est très polluant. Ou bien du courant produit par des centrales nucléaires dont la Suisse ne veut plus.
Tous ces jeunes qui crie sur le climat savent-ils combien de KWh sont nécessaire pour fabriquer de la glace pour tous ces championnats qui dure 8 mois, en plus de l’éclairage. Ils faudrait qu’ils bloquent les entrées des patinoires et de stades de football également. A bon entendeur salut.
Soigner les sols pour réduire le CO2. article Journal la Côte du 3.12.19 p.18
La séquestration du CO2 dans le sol grâce à une agriculture durable a un large potentiel en Suisse
Nous parlons beaucoup de neutralité carbone, mais il est clair que nous allons continuer d’émettre des gaz à effet de serre ces prochaines années. Une analyse détaillée du potentiel des sols destinés à séquestrer et conserver à long terme le carbone est souhaitable et prometteuse. Une valorisation de la séquestration dans les sols serait une voie intéressante (mise en oeuvre de techniques de conservation des sols adaptées: pas de labour, rotation des cultures, couverture permanente des sols) .
Sur la base d’analyses menées dans 2700 parcelles genevoises de grande cultures il en ressort que 700’000 tonnes d’équivalent CO2 manquent au sol genevois et devraient y être restockées. Soit environ 35% du Plan climat cantonal qui a pour objectif une réduction des émissions de 1,7 millions de tonnes de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Dans le canton de Vaud ou un travail similaire a été mené; il y a un potentiel de millions de tonnes “rien qu’en faisant revenir les sols vers une qualité minimale. Un monitoring des terres à l’échelle des fermes en serait une première étape.
Plusieurs ouvertures me viennent à l’esprit
– Qu’en est-il du potentiel actuel des terres agricoles pranginoises ?
– Un monitoring pourrait-il être encouragé et soutenu par nos Autorités ?
– Une collaboration pour cette étude avec la station de Changins voisine serait-elle possible ?
– Un soutien dans le cadre du programme Prangins Cité de l’énergie serait-il profitable ?
A mon sens ces questions méritent notre réflexion et notre engagement !